dimanche 6 mars 2016

Absolument dé-bor-dée ou le paradoxe du fonctionnaire, Zoé SHEPARD

Résumé


Dur, dur d'être fonctionnaire !Embauchée après huit ans d'études supérieures dans une mairie de province, Zoé Shepard a vite déchanté.
Plongée dans un univers où incompétence rime avec flagornerie, ses journées sont rythmées par des réunions où aucune décision n'est jamais prise, de rapports qu'elle doit rédiger en dix jours (quand deux heures suffisent), de pots de bienvenue, de départ, d'anniversaire.Sans oublier les séminaires « de formation », les heures à potiner à la cantine et à la machine à café, les chefs « débordés » par les jeux en ligne et les préoccupantes interrogations de tous sur les destinations de vacances et autres RTT...
Chargée de mission dans un service fourre-tout, truqueuse patentée de notes administratives, G.O. pour délégations étrangères et hocheuse de tête en réunions, Zoé Shepard raconte avec un humour mordant ses tribulations de fonctionnaire désespérée dans un univers bien pire que tout ce que vous pouviez imaginer.


Avis


Me revoilà avec un nouveau témoignage révélant l'envers d'un emploi: après les caissières et les employés de pompe funèbre, les fonctionnaires de mairie!

Alors avant d'aller plus loin, Absolument dé-bor-dée est loin d'être le livre le plus tordant qu'il m'ait été donnée de lire... Cela se rapproche davantage d'une critique cynique de la fonction publique territoriale. Zoé Shépard nous livre l'absurdité de son travail et de ses tâches administratives: une semaine pour corriger une page word et changer la police d'écriture, participer à des réunions inutiles où il est davantage question de dates de congés que de projets,...  C'est un constat des plus désolants, même en supposant qu'il y ait parfois une part d'exagération. Malheureusement je me suis rapidement lassée du descriptif de ses journées... Et j'ai vraiment eu du mal à finir le livre.

Malgré tout le style de Zoé Shépard est plutôt agréable, vif et caricatural. Sa plume se fait parfois assassine voire même méchante hélas.  Et j'ai vraiment regretté cela, j'ai encore en tête le passage où elle évoque une collègue? supérieure? et qu'elle utilise l'expression "approchant le quintal" pour la décrire, ou même le surnom Coconne pour une des secrétaires.

Une description désolante de la fonction publique (même s'il ne faut pas non plus généraliser) mais un témoignage pas forcément passionnant ni tordant...

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